La pire idée des navigateurs, c’est quand le type du marketing a pondu le terme « navigation privée ». Tout ça pour désigner l’option permettant de ne pas sauvegarder les cookies après fermeture du navigateur. Résultat : les internautes pensent que « personne » ne sait ce qu’ils font sur internet quand ils ouvrent une fenêtre privée. Ils croient réellement que cette option les protège des regards indiscrets. En fait, pas du tout.
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Comment fonctionne la navigation privée Chrome, Firefox ou autre ?
La navigation privée a plusieurs noms. Chaque navigateur l’arrange à sa sauce :
- Google Chrome, Mozilla Firefox et Safari l’appellent navigation privée
- Opera l’appelle fenêtre privée
- Edge et Internet Explorer l’appellent navigation InPrivate
Mais peu importe son nom, elle ne vous rend pas invisible sur internet. Elle ne masque pas non plus votre adresse IP. Et vous n’imaginez pas toutes les informations que vous éparpillez à chaque fois que vous surfer sur internet.
Quel que soit votre navigateur, il est possible d’activer une option pour ouvrir de nouvelles fenêtres de navigation privée. Ou des onglets, c’est au choix. Il suffit de vous rendre dans le menu et vous trouverez facilement :
Aux yeux de qui est-elle privée ?
En fait, de soi-même…
J’explique pourquoi.
Sur votre appareil, quand vous activez le mode incognito, vous ouvrez en fait une nouvelle session de navigation. Toutes les données recueillies au cours de cette session sont stockées dans des fichiers temporaires. Et à la fermeture de la fenêtre de navigation, elles sont automatiquement effacées. Par contre, elles sont effacées seulement au niveau LOCAL. C’est-à-dire que votre historique de navigation n’est pas disponible SUR VOTRE MACHINE.
Mais une partie de vos données est disséminée sur le web.
Votre fournisseur d’accès internet (FAI) sait tout ce que vous avez fait en ligne. Les serveurs DNS ont l’historique des sites que vous avez visité. Les systèmes d’enregistrement des données ont fait leur travail et ont tout sauvegardé. Même les webmasters des sites savent ce que vous avez fait sur leurs sites. Sans oublier les services de renseignement français, américains et autres…
En gros, il n’y a que vous qui n’avez plus aucune trace de votre historique.
Mais avec toutes ces traces et votre adresse IP, il est aisé de vous localiser, voire de vous identifier. Et on peut savoir que vous avez visité tels sites, que vous avez écrit tel e-mail à telle personne, etc.
Que voit votre FAI en mode navigation privée ?
Pour vous la faire simple : TOUT.
En France, les données de navigation des utilisateurs sont sauvegardées pendant des années. Votre FAI a l’obligation de conserver ces informations. C’est la loi.
On y retrouve pêle-mêle les :
- Sites sur lesquels vous êtes allés (streaming online, sites pour adultes, torrents, banques, etc.)
- E-mails que vous avez envoyés (avec les adresses de l’expéditeur et des destinataires)
- Fichiers que vous avez téléchargés (aussi bien les téléchargements directs que via P2P ou torrent)
Ces données sont utilisées pour ficher systématiquement les habitudes de millions de personnes. Et peu importe que vous utilisiez la navigation privée Mac ou Windows. Ça ne change rien à rien.
Pour le moment, on n’en est pas encore au niveau des Etats-Unis. Si vous utilisez le mot « bombe » pour parler d’une jolie fille dans un email, ils peuvent venir taper à votre porte. Ou si vous mettez sur Facebook que vous avez envies de filer des baffes à votre voisin, pareil. Même si ce n’est une façon de parler et que vous ne le ferez probablement jamais. On n’en est pas encore là, mais on en prend le chemin… Je suis sûr que, comme moi, vous avez noté l’augmentation des contrôles sur tout ce que nous faisons.
Naviguer de façon anonyme est un droit. Mais c’est aussi et surtout une nécessité. Et il ne tient qu’ à nous de mettre en place les bonnes pratiques pour surfer anonymement.
Ce n’est pas une navigation sécurisée
On devrait aussi avoir droit à une navigation sécurisée. Pourtant, c’est encore à nous de nous occuper tout seuls de notre protection.
Combien de fois cela vous est arrivé de vous connecter à un Wi-Fi gratuit pour acheter un truc ? On se connecte tranquillement sans fil, dans un hôtel ou un café, et on utilise sa carte bancaire. On fait des emplettes, sans même y penser.
Et, sans le savoir, on prend des risques. Il suffit d’un simple cheval de Troie sur le routeur, ou d’un leurre (honeypot). Et tout ce que vous faites se retrouve en clair sur le PC du hackeur. N’allez pas croire que ce soit compliqué. Les deux technique d’interception des données que j’ai mentionnées sont à la portée d’un gamin de 15 ans.
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Vous savez surement que les VPN offrent cette garantie, mais seulement quelques VPN remboursent vraiment les utilisateurs qui en font la demande, dont ExpressVPN. Plusieurs de mes lecteurs ont juste eu besoin de contacter le support et ils ont été remboursés (avant la fin des 30 jours).
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C’est quoi notre empreinte numérique ?
Ce sont toutes les données que vous laissez derrière vous sur internet. Ces traces, vous les éparpillez en permanence. Même sans le vouloir. Et activer la navigation privée Mac ou Windows sur votre navigateur ne va rien résoudre. Voilà quelques informations qu’on laisse traîner en permanence :
- Qui on est et d’où on se connecte
- Le numéro de téléphone depuis lequel on se connecte sur smartphone
- Les données, l’heure et le type de communication utilisée (le réseau social utilisé, VoIP, P2P, sites web, emails, messenger…)
- La durée d’utilisation de chaque service
- La position géographique de la connexion
- Avec qui on communique, et quand
- Les détails d’un e-mail
Points essentiels pour protéger votre anonymat
Une navigation réellement privée repose sur des points fondamentaux pour la sauvegarde de la vie privée :
- Maintenir cachées ses habitudes de connexion
- Masquer le lieu depuis lequel on se connecte (c’est une question de sécurité personnelle dans les pays à forte censure)
- Maintenir cachées ses communications personnelles, comme les mails et les messages instantanés (WhatsApp, Skype, etc.)
- Ne pas rendre publiques ses informations de navigation
Tout cela, l’option de navigation privée Firefox, Chrome ou autre navigateur NE LE PERMET PAS. Et si vous pensiez que c’était le cas, rendez-vous à l’évidence : la navigation privée Chrome ou Firefox ne fait rien de tout ça !
Les différentes méthodes pour rester anonyme en ligne
Dans ce paragraphe, je vais aborder quelques solutions. Certaines permettent de naviguer anonymement. D’autres permettent de mettre en place un écran de fumée. Je vous recommande la première méthode, qui est la seule qui permet de couvrir totalement vos traces.
1. Utiliser un VPN
Un VPN, ou réseau privé virtuel, est un logiciel de sécurité internet. Une fois connecté à internet via un VPN, tout votre trafic web est chiffré. Et, en fonction du protocole utilisé, il est difficile ou carrément impossible de le déchiffrer. Donc vous êtes vraiment anonyme.
Le logiciel crée un tunnel virtuel entre votre appareil et un serveur VPN. Ce serveur peut être situé n’importe où, même à l’étranger (ce qui vous permet d’utiliser l’adresse IP d’un autre pays). Dans le tunnel, toutes vos données sont cryptées grâce au même protocole qu’utilise la NSA pour les documents top secret.
Pour beaucoup d’internautes, comme pour moi, crypter le trafic de données est une priorité. Et c’est devenu la norme, au même titre que d’installer un antivirus sur un ordinateur. On trouve ça tout à fait normal d’installer un bon antivirus et un firewall. Mais la connexion elle même a besoin d’une protection.
Les VPN sont disponibles sur tous les appareils (Windows, Mac, Linux, Android, iOS). Vous pouvez donc en installer un sur votre smartphone. De nos jours, tous les détails de notre vie personnelle sont contenus dans ce seul appareil. Ce serait bête de laisser cette connexion internet sans protection.
Surtout que les gens sont capables d’acheter un iPhone qui coûte autant qu’une moto. Et qu’ils chouinent pour installer un logiciel de protection à 3 euros par mois. Même les meilleurs VPN, que même ma grand-mère pourrait utiliser, coûtent trois fois rien. Voilà ceux que je recommande :
2. Utiliser Tor
Bon, autant vous prévenir dès le début : il n’est pas possible de naviguer anonymement à 100 % avec Tor. Si vous pensez surfer anonymement avec Tor, c’est raté. Parce qu’utiliser Tor sans VPN, c’est un peu comme aller à la guerre avec un fusil, mais sans chargeur…
J’aime bien cette initiative, mais elle n’est pas suffisante. Si vous ne cryptez pas votre trafic et que vous ne changez pas d’adresse IP, impossible de naviguer en mode anonyme. Et puis, il faut l’avouer, c’est beaucoup plus lent qu’un VPN.
3. Utiliser un proxy
Un autre truc qu’on peut lire un peu partout est qu’il suffirait de changer son adresse IP pour être anonyme. Encore une belle connerie ! Vous ne risquez pas d’être protégé des regards indiscrets avec la navigation privee proxy.
L’adresse IP permet de faire le lien entre notre session internet et notre position géographique. Et nombreux sont ceux qui croient qu’il suffit d’un proxy gratuit pour avoir une navigation anonyme.
Avec un proxy, tout votre trafic de données passe par un serveur. Mais il n’est pas chiffré et reste en clair.
En réalité, vous visitez juste les sites avec une autre adresse IP, mais ça ne dissimule pas votre historique. Une entité extérieure peut parfaitement associer la typologie du trafic internet à l’adresse IP utilisée. Ensuite contacter celui qui a laissé cette adresse IP et retrouver l’adresse IP réelle.
Parce que le trafic de données apparaît en clair, non crypté, traçable, à la portée de tous.
Pour dissimuler ce trafic de données, il faut le crypter, point barre. Il faut faire en sorte qu’il soit indéchiffrable et illisible avant qu’il parte à l’extérieur. C’est la seule façon d’avoir une réelle navigation anonyme. Un proxy ne rend pas anonyme à 100%.
Conclusion
Comme vous avez pu le voir, la navigation privé n’est pas vraiment privée. Si vous visitez des sites olé-olé en incognito, votre famille ou vos amis ne pourront pas le savoir. Mais toutes ces informations sont toujours disponibles dans des bases de données en ligne. Votre FAI, les sites eux-mêmes, voire les outils de surveillance des masses auront accès à votre historique.
Il y a plusieurs solution pour naviguer de façon privée. J’en ai recensé trois ci-dessus. Mais la seule qui marche et que je recommande est l’utilisation d’un VPN. Pourquoi ? Parce qu’elle permet de chiffrer toutes vos données et de masquer votre adresse IP.
Pour aller plus loin, vous pouvez même vous abonnez avec seulement une adresse email. Et un moyen de paiement anonyme, comme le bitcoin. Ainsi, même le fournisseur de VPN ne connait pas votre identité.